Près de 5 000 enfants palestiniens tués en un mois

Le nombre d’enfants tués depuis le début de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée risque de s’élever à près de 5 000 martyrs, a indiqué ce dimanche le rapport du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).
La même organisation, qui cite le ministère de la Santé palestinien, précise que « le nombre d’enfants tués lors de l’agression sioniste sur Ghaza s’élève à 3 900 enfants martyrs ». De plus, « il y a 1 200 enfants toujours portés disparus sous les décombres », ajoutés au bilan des martyrs.
Le bureau de l’OCHA a également souligné que « le nombre d’enfants martyrs en Cisjordanie s’élève à 43, dont l’un a été tué par des colons ».
De son côté, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a souligné « la hausse du nombre des décès de mères et de nouveau-nés dans la bande de Ghaza en raison de l’incapacité à obtenir des soins adéquats ».
L’UNRWA avait indiqué, lors de précédents communiqués, que « les femmes, les enfants et les nouveau-nés à Ghaza portent le fardeau disproportionné de l’escalade de l’agression sioniste, prévoyant une augmentation des décès de mères et de nouveau-nés à Ghaza en raison du manque d’accès aux soins adéquats ».
Elle a souligné que « le nombre de martyrs palestiniens à Ghaza est devenu choquant, tandis que la tragédie se poursuit », ajoutant que « la pénurie de fournitures, les bombardements sionistes continus et la coupure des communications rendent l’aide humanitaire extrêmement difficile ».
L’UNRWA a affirmé que « faire la queue pour obtenir du pain est devenu préoccupant et dangereux après que l’occupation ait bombardé environ 10 boulangeries à Ghaza ».
Le ministère de la Santé palestinien a affirmé que les femmes et les enfants représentaient 70 % des victimes de la guerre menée par Israël dans la bande de Ghaza, depuis le 7 octobre dernier.
Il convient de souligner que près de la moitié de la population de la Bande de Ghaza a moins de 14 ans. Ils sont aussi les premières victimes des bombardements et du massacre. Ils ont été touchés par des frappes aériennes, écrasés par des roquettes, brûlés par des explosions et écrasés par des bâtiments. Parmi eux se trouvaient des nouveau-nés et des enfants en bas âge.