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Culture

Médéa : Coup d’envoi du Festival national du théâtre comique 

Médéa : Coup d’envoi du Festival national du théâtre comique 

Lever de rideau, dimanche soir, de la 13 è édition du théâtre national comique (FNTC) à la grande salle de conférences de la faculté de droit et sciences politiques de l’université Yahia Farès de Médéa, en présence de la représentante du ministre de la culture et des arts, du wali, de nombreux invités et d’un public amateur de l’art des planches.

Dans son allocution, le commissaire du festival, Mohamed Benzerga, a rappelé le contexte dans lequel se tient le festival, un événement qui constitue, dira-t-il, une opportunité pour la promotion d’une vision renouvelée sur l’approche de la production théâtrale à partir d’une ville qui a donné des noms prestigieux au théâtre et à la culture, dont AbdelKader Farah, Mahboub Stambouli, Hassan Hassani, Mustapaha Lacheraf, Maïssa Bey.

« La 13è édition du FNTC, dédiée cette année à la mémoire de Sirat Boumediène, est le rendez-vous de l’humour et l’occasion de présenter des moments de bonne humeur à l’ensemble des catégories de la population, en allant aussi dans les universités et les établissements pénitentiaires, sans pour autant que l’aspect esthétique des spectacles soit négligé, un événement qui se tiendra désormais tous les ans avec la bonne volonté de tous».

S’exprimant à cette occasion, madame Wassila Bouhelassa, représentante de la ministre de la culture et des arts, a valorisé l’événement et s’est félicité de la relance du 4è art, en réaffirmant l’engagement de son département ministériel à donner le soutien nécessaire à la dynamique culturelle enclenchée, considérant que la wilaya de Médéa jouit d’une tradition ancrée en matière de théâtre comique et en matière de production théâtrale.

L’événement a été marquée par une cérémonie au cours de laquelle la famille du défunt comédien Sirat Boumediène, le comédien et homme de théâtre et de cinéma, Abdelhalim Rabia, le compagnon et ami de Hassan El Hassani, Ikariwan Abderrahmane, les comédiens Hadi Taer (Baji), l’écrivain Mohamed Bourahla, les photographes Abdelaziz Lachelah et Redhouane Khelil Chorfi.

Au cours d’une séance-débat animée par des membres du jury, les parcours de Hssan El Hassani et de Sirat Boumediène ont été évoqués par Bouziane Benachour (journaliste et auteur), Habib Rabia (auteur et historien du mouvement théâtral).

Les intervenants ont souligné la nécessité de recenser et de consigner les textes des pièces théâtrales, leur édition et leur publication pour les mettre à la disposition des chercheurs, des universitaires et de toutes les personnes intéressées par le mouvement théâtral en Algérie.

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