Hong Kong: Les deux poids deux mesures de Washington et Londres

Le secrétaire d’Etat britannique aux Affaires étrangères Dominic Raab et le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken ont successivement publié des postes irresponsables sur leurs pages de médias sociaux, au sujet de l’arrestation des membres de l’« Alliance de Hong Kong pour le soutien des mouvements démocratiques patriotiques de Chine » par la police hongkongaise. Selon eux, la police hongkongaise aurait fait preuve « d’abus de pouvoir » et « réprimé des opinions dissidentes».
Or, ce type de réactions renseigne sur la véritable nature de l’Alliance en tant qu’agent à la solde de l’étranger, et justifie, cependant, les actions de la police hongkongaise. L’hypocrisie et le double standard de ces deux hommes politiques américain et britannique sont encore une fois exposées au grand jour.
Ceux qui connaissent l’histoire de Hong Kong savent parfaitement que l’Alliance est dès, sa création, une entité à vocation politique soutenue par les forces étrangères hostiles à la Chine .
Durant les 30 dernières années, l’Alliance s’est livrée, en se servant de la population, à toute sorte d’actes subversifs, antichinois et séditieux contre Hong Kong.
Qu’il s’agisse d’organiser des manifestations et des rassemblements visant à provoquer des émeutes, de dénigrer ouvertement le principe dit « un pays, deux systèmes » ou de tenter de provoquer une « révolution de couleur », les divers actes de l’Alliance ont porté atteinte à la stabilité de Hong Kong. Son rôle de servir ses commanditaires étrangers est désormais d’une évidence frappante.
La police de Hong Kong avait raison de penser que l’Alliance était un agent étranger et lui a adressé une
correspondance écrite le 25 août lui demandant de fournir des informations sur ses actions.
Mais certains membres de l’Alliance, à l’image de la vice-présidente Tonyee Chow Hang-tung, ont refusé de se conformer publiquement à la sollicitation de la police hongkongaise, dans le but de se couvrir et maquiller leurs infractions.
En vertu de la Loi sur la Sécurité nationale à Hong Kong, la police a ainsi procédé, le 8 septembre, à l’arrestation de plusieurs membres de l’Alliance, sur la base des principes de l’Etat de droit selon lesquels les lois doivent être respectées et mise en œuvre dans toute leur rigueur, ce qui signifie que tout acte d’infraction est pénalisé.
La prétendue « répression des opinions dissidentes » évoquée par certains hommes politiques américains et britanniques n’est autre qu’une nouvelle méthode évidente de désinformation.
L’Alliance est une organisation ouvertement antichinoise qui cherche à déstabiliser le pouvoir de l’Etat. Les infractions qu’elle a commises ne peuvent être tolérées dans aucun Etat soucieux du droit.
Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne affirment être des pays régis par le droit, et il est peu probable que leurs hommes politiques ne saisissent pas l’esprit de l’Etat de droit. On peut tout aussi bien comparer la façon avec laquelle ces hommes politiques réagissent lorsque des crimes similaires sont commis sur le sol de leurs pays.
Le monde entier se rappelle, lorsque le 6 janvier 2020, des manifestants ont pris d’assaut le Capitol à Washington, contestant les résultats de la présidentielle américaine. Ce qui a poussé des responsables, des sénateurs et des hommes politiques américains de tout bord à dénoncer, à l’unisson, et de la manière la plus ferme ces émeutes qu’ils qualifièrent de tentative de coup d’Etat, réclamant, au demeurant, des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces dérapages inédits .
Autre exemple, lors des émeutes de Londres en 2011, le Premier ministre britannique a autorisé la police à utiliser des canons à eau à haute pression pour disperser les manifestants, qualifiant ces actes de criminel. Pourquoi ces politiciens changent-ils sciemment de visage lorsque que Hong Kong fait face à la même situation ?
Les activités subversives de l’« Alliance de Hong Kong pour le soutien des mouvements démocratiques patriotiques de Chine » et les forces antichinoises sont d’ores et déjà vouées à l’échec. Grâce à la force de la loi sur la Sécurité nationale à Hong Kong, toutes les organisations antichinoises ou subversives ne pourront échapper à leur sinistre destin; celui de l’effondrement.