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Monde

Des bombardements barbares sans interruption : Situation humanitaire épouvantable à Ghaza

Des bombardements barbares sans interruption : Situation humanitaire épouvantable à Ghaza

La cruauté israélienne n’a pas de limites. De Ghaza à Jénine, la barbarie sioniste continue de décimer des centaines de Palestiniens au quotidien avec la complicité des Occidentaux, notamment les Américains, qui offrent armement, munitions sophistiquées et conseils aux forces d’occupation terroristes. Le bilan des victimes s’alourdit alors que vingt des 36 hôpitaux de Ghaza ne sont plus opérationnels.   

Pilonnée sans relâche depuis plus d’un mois et soumise à un siège total, l’enclave palestinienne où 1,6 des 2,4 millions d’habitants ont été déplacés selon l’ONU est plongé dans une situation humanitaire épouvantable.

Les forces d’occupation israéliennes, qui mènent l’incursion terrestre à Ghaza, se heurtent à une résistance farouche des combattants de la Résistance palestinienne. Des combats violents se sont poursuivis ce samedi  soir autour de l’hôpital al-Shifa, le plus important de la ville, imposant aux forces israéliennes de battre en retraite.  Vendredi, 13 palestiniens ont été tués dans une frappe israélienne sur ce complexe sanitaire où ont tenté de se réfugier des civils fuyant le déluge de feu israélien au nord, comme dans d’autres hôpitaux du territoire.

Dans la ville de Jénine, les forces d’occupation sionistes ont mené également jeudi et vendredi des tentatives d’incursion, provoquant la terreur parmi les habitants qui tentaient de fuir les combats. D’intenses combats opposent les troupes sionistes et les combattants de la Résistance palestinienne dans le camp de réfugiés, célèbre pour sa résistance à l’occupation israélienne.

Selon des médias palestiniens, les résistants affiliés au Fatah, au Djihad islamique et au Hamas ont combattu pour entraver l’avancée des colonnes de Tsahal (armée de terre sioniste), dans le camp, mais aussi à l’extérieur.

Les appels au cessez-le-feu se multiplient face à l’intensification des bombardements meurtriers ciblant les civils et autour d’hôpitaux à Ghaza. Vingt des 36 hôpitaux de l’enclave palestinienne ne sont plus opérationnels. Le système de santé de Gaza est «à genoux», a alerté hier le patron de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Adhanom Ghebreyesus, comptabilisant «plus de 250 attaques» sur des établissements de santé à Ghaza et en Cisjordanie depuis le début de la guerre.

«Au cours des dernières heures, les attaques contre l’hôpital al-Shifa se sont intensifiées de façon dramatique», a affirmé ce samedi l’ONG Médecins sans frontières (MSF) sur X qu’et a évoqué une situation «catastrophique» à l’intérieur de l’établissement.

De son côté, le chef de l’OMS a renouvelé vendredi devant le Conseil de sécurité de l’ONU, ses appels à un cessez-le-feu, soulignant que le système de santé de la bande de Gaza est «à genoux». «La situation sur le terrain est impossible à décrire: des couloirs d’hôpitaux où s’entassent blessés, malades et mourants, des morgues qui débordent, des chirurgies sans anesthésie», a-t-il témoigné.

Pour sa part, le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a annoncé ce samedi que 101 de ses employés sont morts dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, appelant à l’arrêt du «carnage» et à la fin du siège imposé par l’état terroriste à ce territoire.

Par ailleurs, et face à la détérioration de la situation dans tout le territoire palestinien occupé, l’Iran demande aux pays musulmans de qualifier l’armée israélienne d’«organisation terroriste ».

 Le Sommet tardif de Riyad

Pour de nombreux experts, le Sommet de Riyad est « trop tardif » et inutile puisque les divisions parmi les pays arabes ne permettront pas d’arriver à une décision radicale contre les atrocités israéliennes.   

Le Hamas avait appelé le sommet à prendre “une décision historique et décisive et à agir pour mettre fin immédiatement à l’agression sioniste”.

Les ministres arabes des Affaires étrangères, qui ont tenu une réunion d’urgence jeudi dernier pour préparer le sommet, étaient divisés car certains pays, menés par l’Algérie, ont appelé à couper tous les liens diplomatiques avec Israël.

Un bloc de pays arabes ayant établi des relations diplomatiques avec Israël s’est opposé à cette demande, soulignant la nécessité de maintenir les canaux ouverts avec le gouvernement sioniste.

Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a appelé ce samedi à Ryad les pays musulmans à qualifier l’armée israélienne d’«organisation terroriste» en raison de son agression contre la bande de Ghaza. Dans son discours devant les dirigeants arabes et musulmans réunis dans la capitale saoudienne, M. Raïssi a également demandé aux pays musulmans «d’armer les Palestiniens» si «les attaques continuaient» à Ghaza.

Le président iranien qui s’est exprimé ce samedi lors du sommet conjoint arabo-islamique à Riyad, en Arabie saoudite, a souligné l’urgence de mettre fin aux attaques d’Israël contre Ghaza avant que le conflit n’embrase la région.

De son côté, le président syrien Bashar al-Assad a souligné dans son discours que la résistance palestinienne a imposé une nouvelle réalité dans la région et de nouveaux outils politiques qui peuvent changer les équations, tout en signalant que l’agressivité de l’entité sioniste est la seule cause de l’instabilité de la région et de la situation catastrophique en Palestine occupée.

Al-Assad a souligné que l’urgence de ce sommet « n’est pas le meurtre, mais plutôt le sionisme qui se surpasse en barbarie, ce qui place les pays arabo-musulmans devant des responsabilités sans précédent ».

Pour le président syrien parler d’une solution à deux États, lancer le processus de paix et d’autres détails n’est pas la priorité en ce moment d’urgence, ajoutant que le minimum dont disposent les pays participant, ce sont les outils politiques réels, et non les outils rhétoriques, dont le plus important est de cesser toute les relations avec l’entité sioniste.

Il est à rappeler que l’agression sioniste contre le peuple palestinien à Ghaza a fait 11.208 martyrs dont 4.506 enfants et 3.027 femmes, et blessé au moins 29.500 citoyens palestiniens, selon un dernier bilan officiel.

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