Abou El-Kacem Saadallah à l’honneur

La revue trimestrielle Oçor jadida (Ages nouveaux), publiée par le département histoire d’Algérie de l’université d’Oran, a consacré dans son treizième numéro un dossier spécial à l’historien algérien le regretté Abou El-Kacem Saadallah (1930-2013).
Des chercheurs abordent dans ce numéro différents aspects de l’œuvre intellectuelle, scientifique et révolutionnaire du défunt, axant leurs recherches sur le parcours combattant d’Abou El-Kacem Saadallah de 1947 à 1960 pour l’indépendance de l’Algérie, en tant qu’étudiant puis responsable d’associations estudiantines en Tunisie et en Egypte.
Le chercheur Mustapha Abid a traité de la contribution de cet élogieux historien à la mobilisation d’étudiants algériens et arabes, de responsables politiques, de médias et d’organisations estudiantines pour la cause de la glorieuse révolution algérienne.
Il a cité, dans ce sens, des écrits dont les poèmes Et-thaoura (révolution) en 1955 et Ech-charq (l’Orient) en 1953 où Abou El-Kacem Saadallah exprime son amour pour la révolution et son désir de se libérer joug du colonialisme, ainsi que Leilat rassas (Nuit de feux) écrite une année après le déclenchement de la guerre de libération nationale.
Le dossier a comporté également d’autres sujets mettant en relief la pensée et les œuvres du docteur Saadallah au service du patrimoine algérien et l’écriture de l’histoire de l’Algérie, répercutées à travers les revues El Assala et Ettaqafa.
Le 13e numéro de la revue Oçor jadida a également abordé d’autres articles traitant des positions de théologiens au Maghreb méridional à la fin du Moyen Age sur différentes questions religieuses et sociales, de la société de femmes dans le bassin méditerranéen à travers des écrits de fiqh, de l’engagement de volontaires dans l’armée algérienne à l’époque ottomane et de la vie politique à Constantine et son influence sur la pensée et les positions du cheikh Abdelhamid Ibn Badis.