41e jour de l’agression contre Ghaza : Encore de nouveaux massacres

Des dizaines de Palestiniens sont tombés en martyrs et d’autres ont été grièvement blessés ce vendredi, lors de nouveaux massacres perpétrés par les forces de l’occupation sionistes, notamment dans le camp de refugies de Jabaliya au nord de la bande de Ghaza.
Selon des sources locales palestiniennes citées par l’agence Wafa, des avions de guerre d’occupation ont bombardé une zone résidentielle à Jabaliya, causant des dizaines de martyrs.
Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux ont affirmé que les citoyens et les équipes de secours ont essayé de sauver des citoyens et de retirer des corps des martyrs et des blessés, sous les maisons bombardées.
Au sud de la bande de Ghaza, 7 citoyens palestiniens sont tombés en martyrs, dans des raids aériens de l’occupation ciblant une maison.
Dans la soirée de jeudi tous les hôpitaux de la ville de Ghaza et de la région du nord de la bande de Ghaza ont été fermés, en raison des conditions difficiles dans lesquelles se trouvent l’hôpital Al-Ahli de Ghaza et l’hôpital indonésien de Beit Lahiya, à cause du blocus imposé par les forces d’occupation sionistes au complexe médical d’Al-Shifa et de l’invasion de l’enceinte de l’hôpital de terrain jordanien par les tanks de l’occupation.
Ghaza est maintenant isolée du monde extérieur, avec la coupure des services d’internet et des télécommunications, ainsi que l’interdiction de l’occupant sioniste de l’entrée de carburant dans la bande.
Sur le terrain militaire, la résistance palestinienne a annoncé qu’elle a détruit une vingtaine de tanks et véhicules blindés dans plusieurs zones de la bande. Ces opérations ont causé de nombreux morts parmi les soldats sionistes.
Au moins 11.700 Palestiniens sont tombés en martyrs et environ 32.000 ont été blessés depuis le début de l’agression génocidaire de l’entité sioniste à Ghaza et en Cisjordanie occupée, le 7 octobre dernier, selon le ministère palestinien de la Santé.
Le Conseil de sécurité vote enfin une résolution sur Ghaza
Sur le plan international, ces massacres continuent de susciter de l’indignation, des inquiétudes, des critiques et des condamnations internationales. Le complexe Al-Chifa a été pris d’assaut jeudi pour la deuxième fois en 24 heures par les forces d’occupation sionistes, prétendant que la résistance palestinienne utiliserait les établissements de santé comme cache d’armes et d’otages. Les responsables de la résistance et ceux de l’hôpital Al-Chifa ont démenti les allégations de l’entité sioniste et lancé des appels aux observateurs internationaux et ONG pour vérifier sur place l’absurdité de cette propagande.
Par ailleurs, les inquiétudes grandissent quant à la crise humanitaire catastrophique dans la ville assiégée, alors que l’entité sioniste continue de couper l’eau, l’électricité, le carburant et l’approvisionnement alimentaire. Depuis le début de l’agression, des convois limités de produits alimentaires sont entrés par le poste frontière de Rafah avec l’Egypte.
Mercredi dernier, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution appelant à « des trêves humanitaires et à l’ouverture urgente et étendue de couloirs de sécurité dans toute la bande de Ghaza pour des périodes plus longues pendant un nombre de jours suffisant ».
C’est la première résolution adoptée par le Conseil de sécurité depuis fin 2016 sur le dossier de l’agression sioniste permanente contre les Palestiniens.
De son côté, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Volker Türk, a appelé à une enquête internationale sur les violations dans la bande de Ghaza, mettant en garde contre une situation « explosive » en Cisjordanie occupée.
Par ailleurs, trente-trois rapporteurs onusiens ont interpellé la communauté internationale à agir en urgence en vue de mettre un terme au génocide collectif que l’entité sioniste en train de commettre impunément depuis le 7 octobre dernier contre le peuple palestinien à Ghaza et en Cisjordanie occupée.
« La communauté internationale, y compris non seulement les Etats, mais aussi les acteurs non étatiques tels que les entreprises, doit faire tout ce qui est en leur pouvoir pour mettre un terme immédiat au danger de génocide contre le peuple palestinien, mettre fin à l’apartheid de l’entité sioniste et, finalement, à l’occupation des territoires palestiniens », ont écrit les experts onusiens dans un communiqué conjoint rendu public jeudi soir.
Les experts ont souligné que « tous les Etats devront intervenir afin d’établir un cessez-le-feu immédiat », déplorant que « la communauté internationale ait échoué jusqu’ici de prévenir le génocide collectif dans la bande de Gaza ».